Le 10 juin, un homme a ouvert le feu dans un lycée de Graz, en Autriche, tuant dix personnes dans l’une des attaques les plus meurtrières de l’histoire récente du pays. Parmi les victimes figurent des adolescents âgés de 14 à 18 ans. Douze autres personnes ont été blessées, certaines grièvement.
Le tireur, un ancien élève de 21 ans qui n’avait jamais obtenu son diplôme, a utilisé un fusil de chasse et un pistolet pour commettre l’attaque, avant de se donner la mort dans les toilettes de l’établissement, selon les autorités. La police a précisé qu’il avait agi seul et s’était procuré les armes légalement.
Ce drame a plongé l’Autriche dans le deuil et la stupeur. Les enquêteurs poursuivent la collecte de preuves et l’interrogatoire des témoins, mais aucun mobile n’a encore été identifié.
La plupart d'entre nous préféreraient ne pas s'attarder sur l'idée des monstres, mais il est difficile de les chasser de notre esprit. Notre cerveau, façonné par des millénaires d'évolution pour détecter le danger, les garde bien vivants. Dans le monde d'aujourd'hui, les tireurs de masse ont remplacé les menaces primitives qui nous hantaient autrefois : ce ne sont plus des lions dans les broussailles ou des serpents dans l'herbe, mais des tueurs dans les écoles, les épiceries et les centres commerciaux.
Ces monstres ne se cachent pas dans l'ombre : ils frappent en plein jour, dans des endroits que nous considérons comme sûrs. Pour nous protéger, nous et nos communautés, nous devons faire face à leurs motivations, examiner leur angoisse mentale et étudier leurs esprits désordonnés. Ce n'est qu'alors que nous pourrons commencer à découvrir des moyens de prévenir ces tragédies avant qu'elles ne se produisent.
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