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Partage douloureux
- Le conflit entre l’Inde et le Pakistan remonte à la Partition des Indes en 1947, qui a donné naissance au Pakistan à majorité musulmane et à l’Inde à majorité hindoue. La région du Jammu-et-Cachemire, peuplée de communautés diverses, s’est retrouvée au cœur des tensions, car elle avait le choix de rejoindre l’un ou l’autre pays — une décision lourde de conséquences qui continue d’alimenter les différends.
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Un choix sous pression
- Le maharaja du Cachemire, Hari Singh, avait d’abord envisagé l’indépendance, lassé par des siècles de négligence de la part des empires successifs. Mais lorsque des tribus armées venues du Pakistan ont envahi la région, il a choisi de rattacher le Cachemire à l’Inde en échange d’une aide militaire. Cette décision a déclenché la première guerre indo-pakistanaise, entre 1947 et 1948.
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2 / 30 Fotos
Ligne fragile
- L’accord de Karachi, signé en 1949, a permis de mettre un terme temporaire aux violences au Jammu-et-Cachemire en instaurant une ligne de cessez-le-feu). Placée sous la surveillance d’une sous-commission de l’ONU, cette frontière visait à maintenir une paix précaire dans une région toujours disputée.
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3 / 30 Fotos
Nouvelle guerre, nouvelle nation
- En 1965, une série d’escarmouches à la frontière a dégénéré en guerre ouverte entre l’Inde et le Pakistan. Six ans plus tard, les deux pays se sont affrontés de nouveau, cette fois au sujet du Pakistan oriental. En soutenant les forces indépendantistes, l’Inde a contribué à la création d’un nouvel État : le Bangladesh.
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4 / 30 Fotos
Une frontière de fortune
- En 1972, l’Inde et le Pakistan ont tenté d’apaiser leurs relations avec l’accord de Simla, qui a abouti à la création de la Ligne de contrôle (LoC). Cette frontière militaire provisoire a coupé le Cachemire en deux zones administrées séparément.
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5 / 30 Fotos
Course à l’atome
- En 1974, le conflit entre l’Inde et le Pakistan a franchi un nouveau cap lorsque l’Inde a testé sa première arme nucléaire, lançant ainsi une course à l’armement atomique. Le Pakistan a atteint ce même jalon vingt ans plus tard, faisant grimper d’un cran la gravité des tensions à venir.
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6 / 30 Fotos
Le feu couve
- En 1989, le Pakistan a soutenu un mouvement de résistance grandissant dans la partie du Cachemire contrôlée par l’Inde, remettant en cause l’autorité de New Delhi. Cette ingérence a ravivé des tensions anciennes et ouvert la voie à des décennies de troubles communautaires et de violences dans la région.
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7 / 30 Fotos
La paix sous tension
- Bien que l’Inde et le Pakistan aient réaffirmé la Ligne de contrôle en 1999, la guerre de Kargil a éclaté peu après, lorsque des soldats pakistanais ont franchi la frontière. Un cessez-le-feu fragile est en place depuis 2003, mais les échanges de tirs restent fréquents, chaque camp accusant l’autre de briser la trêve.
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8 / 30 Fotos
Mumbai sous attaque
- En 2008, les tensions entre l’Inde et le Pakistan se sont intensifiées après une attaque coordonnée à Mumbai, menée par des militants qui ont tué 166 personnes en trois jours, dont six Américains. L’Inde et les États-Unis ont rapidement pointé du doigt le groupe Lashkar-e-Taiba, basé au Pakistan et soupçonné d’entretenir des liens avec les services de renseignement pakistanais, l’ISI.
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9 / 30 Fotos
Lueur d’espoir
- En 2014, un vent d’optimisme a soufflé sur les relations indo-pakistanaises lorsque le nouveau Premier ministre indien, Narendra Modi, a convié son homologue pakistanais, Nawaz Sharif, à sa cérémonie d’investiture.
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10 / 30 Fotos
Espoirs déçus
- L’élan de paix de 2014 a été de courte durée : l’Inde a annulé les discussions prévues avec le ministre des Affaires étrangères pakistanais après que le haut-commissaire du Pakistan en Inde a rencontré des leaders séparatistes cachemiris. Cette initiative a ravivé les tensions entre les deux pays.
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11 / 30 Fotos
Uri, l’attaque de trop
- En septembre 2016, un nouvel espoir de paix a été brisé lorsqu’une attaque contre une base de l’armée indienne à Uri, près de la Ligne de contrôle, a coûté la vie à 18 soldats — l’assaut le plus meurtrier contre les forces indiennes depuis des décennies. New Delhi a attribué cette attaque au groupe Jaish-e-Mohammad, soupçonné d’être lié, lui aussi, aux services de renseignement pakistanais.
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12 / 30 Fotos
Escalade à la frontière
- Entre fin 2016 et 2018, les affrontements le long de la Ligne de contrôle se sont intensifiés, faisant des dizaines de morts et forçant des milliers de civils à fuir leur foyer. Rien qu’en 2017, plus de 3 000 tirs transfrontaliers ont été recensés, et près de 1 000 incidents ont été signalés au cours du premier semestre 2018.
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13 / 30 Fotos
Trêve fragile
- Après plusieurs mois d’opérations militaires au Cachemire, l’Inde a annoncé en mai 2018 une trêve pour le Ramadan — la première depuis près de vingt ans. Les hostilités ont repris en juin, mais les deux pays se sont accordés, quelques semaines plus tard, sur un cessez-le-feu le long de la frontière disputée, réaffirmant ainsi leur engagement pris en 2003.
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14 / 30 Fotos
Coup de force à Srinagar
- En août 2019, l’Inde a déployé des dizaines de milliers de soldats au Jammu-et-Cachemire, puis a révoqué l’article 370 de sa Constitution. Cette décision a privé la région de son statut spécial, l’a soumise au droit commun indien, notamment en matière de propriété, et a fortement réduit son autonomie.
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15 / 30 Fotos
Virage nationaliste
- La révocation de l’article 370 a marqué un tournant dans la politique du gouvernement Modi envers le Cachemire. En s’inscrivant dans une logique de nationalisme hindou, cette décision visait à ancrer plus fermement la région dans l’unité indienne, révélant une stratégie à la fois idéologique et politique plus large.
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16 / 30 Fotos
Silence imposé
- Après la révocation de l’article 370, la partie du Cachemire administrée par l’Inde a connu plus d’un an de confinement strict, marqué par des coupures d’internet et de téléphone, ainsi que l’arrestation de milliers de personnes. Entre 2022 et 2023, New Delhi a encore durci le contrôle en restreignant la liberté de la presse et en redéfinissant les circonscriptions électorales de façon à favoriser les zones à majorité hindoue.
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17 / 30 Fotos
Spirale de violence
- Les assassinats ciblés de membres de la communauté hindoue se sont multipliés, provoquant des vagues de protestation et des déplacements de population. En réaction, le gouvernement Modi a durci sa posture en optant pour une stratégie davantage militarisée, tandis que les affrontements meurtriers entre forces indiennes et pakistanaises se sont poursuivis tout au long de l’année 2023 le long de la frontière.
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18 / 30 Fotos
Climat sous haute tension
- En 2024, la violence a continué de secouer le Cachemire, alors que New Delhi renforçait ses efforts pour asseoir son autorité sur la région. Les attaques ont visé de plus en plus fréquemment des voyageurs et des ouvriers venus d’Inde, symptôme d’un climat de tension et d’instabilité toujours plus marqué.
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19 / 30 Fotos
Sanglante journée d’avril
- Le 22 avril 2025, des militants ont attaqué un groupe de touristes indiens au Cachemire, faisant 25 victimes indiennes et un mort népalais. Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier sur le sol indien depuis ceux de Mumbai en 2008.
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20 / 30 Fotos
Soupçons réciproques
- Après l’attentat d’avril 2025, l’Inde a accusé le Pakistan d’abriter le groupe responsable de l’attaque et a arrêté deux ressortissants pakistanais soupçonnés d’y être impliqués. Le Pakistan a nié toute participation et a qualifié l’événement d’"opération sous faux drapeau", illustrant la défiance persistante entre les deux pays.
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21 / 30 Fotos
Riposte immédiate
- Si aucun groupe n’a officiellement été désigné comme responsable de l’attaque de Pahalgam, une faction liée au Lashkar-e-Taiba, baptisée Kashmir Resistance, a revendiqué l’attentat en ligne. En réaction, les autorités ont détruit la maison du militant Aadil Thoker, affilié au LeT, dans le village de Guree, au sud du Cachemire.
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22 / 30 Fotos
Rupture en cascade
- À la suite de l’attentat, New Delhi a entamé une série de mesures visant à dégrader encore davantage des relations déjà fragiles, en suspendant notamment le traité des eaux de l’Indus. Le Pakistan a ensuite accusé l’Inde d’avoir soudainement relâché de l’eau dans la rivière Jhelum sans en avertir ses autorités.
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23 / 30 Fotos
Ligne rouge sur le fleuve
- En réponse à la suspension du traité des eaux de l’Indus par l’Inde, le Pakistan a rejeté la décision tout en lançant une mise en garde claire : toute tentative de modifier le cours du fleuve serait interprétée comme "un acte de guerre".
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24 / 30 Fotos
Frontières verrouillées
- L’Inde a révoqué l’accord de libre circulation avec le Pakistan et fermé le poste-frontière d’Attari. En riposte, le Pakistan a fermé son espace aérien aux compagnies indiennes, mis fin à un programme de visas spéciaux pour les citoyens indiens et suspendu les échanges commerciaux entre les deux pays.
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25 / 30 Fotos
Sous haute tension
- Depuis l’attentat, les forces indiennes et pakistanaises échangent des tirs quasi quotidiennement le long de la Ligne de contrôle. Les États-Unis et la Chine ont appelé les deux camps à désamorcer les tensions, Pékin allant jusqu’à réclamer une enquête indépendante sur les événements.
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26 / 30 Fotos
Montée aux extrêmes
- Dans le sillage de l’attentat d’avril, Islamabad et New Delhi ont échangé des menaces militaires. La marine indienne a procédé à des essais de missiles longue portée, marquant une nette intensification du bras de fer entre les deux puissances.
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27 / 30 Fotos
Alerte maximale
- Le 28 avril 2025, le ministère pakistanais de la Défense a affirmé redouter une frappe militaire indienne "imminente" sur son territoire. En réaction, l’armée pakistanaise a commencé à mobiliser des renforts.
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28 / 30 Fotos
Répression tous azimuts
- Dans un climat de tensions croissantes, l’Inde a durci sa politique sécuritaire au Cachemire. Après l’attentat de Pahalgam, les autorités ont arrêté plus de 1 500 Cachemiris et démoli les habitations de personnes soupçonnées de liens avec des groupes militants. Sources: (Council on Foreign Relations) (Associated Press) (Asia Society) (Al Jazeera) Découvrez aussi : Les armées privées : une histoire de pouvoir et de secrets
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Partage douloureux
- Le conflit entre l’Inde et le Pakistan remonte à la Partition des Indes en 1947, qui a donné naissance au Pakistan à majorité musulmane et à l’Inde à majorité hindoue. La région du Jammu-et-Cachemire, peuplée de communautés diverses, s’est retrouvée au cœur des tensions, car elle avait le choix de rejoindre l’un ou l’autre pays — une décision lourde de conséquences qui continue d’alimenter les différends.
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Un choix sous pression
- Le maharaja du Cachemire, Hari Singh, avait d’abord envisagé l’indépendance, lassé par des siècles de négligence de la part des empires successifs. Mais lorsque des tribus armées venues du Pakistan ont envahi la région, il a choisi de rattacher le Cachemire à l’Inde en échange d’une aide militaire. Cette décision a déclenché la première guerre indo-pakistanaise, entre 1947 et 1948.
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Ligne fragile
- L’accord de Karachi, signé en 1949, a permis de mettre un terme temporaire aux violences au Jammu-et-Cachemire en instaurant une ligne de cessez-le-feu). Placée sous la surveillance d’une sous-commission de l’ONU, cette frontière visait à maintenir une paix précaire dans une région toujours disputée.
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Nouvelle guerre, nouvelle nation
- En 1965, une série d’escarmouches à la frontière a dégénéré en guerre ouverte entre l’Inde et le Pakistan. Six ans plus tard, les deux pays se sont affrontés de nouveau, cette fois au sujet du Pakistan oriental. En soutenant les forces indépendantistes, l’Inde a contribué à la création d’un nouvel État : le Bangladesh.
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Une frontière de fortune
- En 1972, l’Inde et le Pakistan ont tenté d’apaiser leurs relations avec l’accord de Simla, qui a abouti à la création de la Ligne de contrôle (LoC). Cette frontière militaire provisoire a coupé le Cachemire en deux zones administrées séparément.
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Course à l’atome
- En 1974, le conflit entre l’Inde et le Pakistan a franchi un nouveau cap lorsque l’Inde a testé sa première arme nucléaire, lançant ainsi une course à l’armement atomique. Le Pakistan a atteint ce même jalon vingt ans plus tard, faisant grimper d’un cran la gravité des tensions à venir.
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Le feu couve
- En 1989, le Pakistan a soutenu un mouvement de résistance grandissant dans la partie du Cachemire contrôlée par l’Inde, remettant en cause l’autorité de New Delhi. Cette ingérence a ravivé des tensions anciennes et ouvert la voie à des décennies de troubles communautaires et de violences dans la région.
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La paix sous tension
- Bien que l’Inde et le Pakistan aient réaffirmé la Ligne de contrôle en 1999, la guerre de Kargil a éclaté peu après, lorsque des soldats pakistanais ont franchi la frontière. Un cessez-le-feu fragile est en place depuis 2003, mais les échanges de tirs restent fréquents, chaque camp accusant l’autre de briser la trêve.
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Mumbai sous attaque
- En 2008, les tensions entre l’Inde et le Pakistan se sont intensifiées après une attaque coordonnée à Mumbai, menée par des militants qui ont tué 166 personnes en trois jours, dont six Américains. L’Inde et les États-Unis ont rapidement pointé du doigt le groupe Lashkar-e-Taiba, basé au Pakistan et soupçonné d’entretenir des liens avec les services de renseignement pakistanais, l’ISI.
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Lueur d’espoir
- En 2014, un vent d’optimisme a soufflé sur les relations indo-pakistanaises lorsque le nouveau Premier ministre indien, Narendra Modi, a convié son homologue pakistanais, Nawaz Sharif, à sa cérémonie d’investiture.
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Espoirs déçus
- L’élan de paix de 2014 a été de courte durée : l’Inde a annulé les discussions prévues avec le ministre des Affaires étrangères pakistanais après que le haut-commissaire du Pakistan en Inde a rencontré des leaders séparatistes cachemiris. Cette initiative a ravivé les tensions entre les deux pays.
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Uri, l’attaque de trop
- En septembre 2016, un nouvel espoir de paix a été brisé lorsqu’une attaque contre une base de l’armée indienne à Uri, près de la Ligne de contrôle, a coûté la vie à 18 soldats — l’assaut le plus meurtrier contre les forces indiennes depuis des décennies. New Delhi a attribué cette attaque au groupe Jaish-e-Mohammad, soupçonné d’être lié, lui aussi, aux services de renseignement pakistanais.
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Escalade à la frontière
- Entre fin 2016 et 2018, les affrontements le long de la Ligne de contrôle se sont intensifiés, faisant des dizaines de morts et forçant des milliers de civils à fuir leur foyer. Rien qu’en 2017, plus de 3 000 tirs transfrontaliers ont été recensés, et près de 1 000 incidents ont été signalés au cours du premier semestre 2018.
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Trêve fragile
- Après plusieurs mois d’opérations militaires au Cachemire, l’Inde a annoncé en mai 2018 une trêve pour le Ramadan — la première depuis près de vingt ans. Les hostilités ont repris en juin, mais les deux pays se sont accordés, quelques semaines plus tard, sur un cessez-le-feu le long de la frontière disputée, réaffirmant ainsi leur engagement pris en 2003.
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Coup de force à Srinagar
- En août 2019, l’Inde a déployé des dizaines de milliers de soldats au Jammu-et-Cachemire, puis a révoqué l’article 370 de sa Constitution. Cette décision a privé la région de son statut spécial, l’a soumise au droit commun indien, notamment en matière de propriété, et a fortement réduit son autonomie.
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Virage nationaliste
- La révocation de l’article 370 a marqué un tournant dans la politique du gouvernement Modi envers le Cachemire. En s’inscrivant dans une logique de nationalisme hindou, cette décision visait à ancrer plus fermement la région dans l’unité indienne, révélant une stratégie à la fois idéologique et politique plus large.
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Silence imposé
- Après la révocation de l’article 370, la partie du Cachemire administrée par l’Inde a connu plus d’un an de confinement strict, marqué par des coupures d’internet et de téléphone, ainsi que l’arrestation de milliers de personnes. Entre 2022 et 2023, New Delhi a encore durci le contrôle en restreignant la liberté de la presse et en redéfinissant les circonscriptions électorales de façon à favoriser les zones à majorité hindoue.
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Spirale de violence
- Les assassinats ciblés de membres de la communauté hindoue se sont multipliés, provoquant des vagues de protestation et des déplacements de population. En réaction, le gouvernement Modi a durci sa posture en optant pour une stratégie davantage militarisée, tandis que les affrontements meurtriers entre forces indiennes et pakistanaises se sont poursuivis tout au long de l’année 2023 le long de la frontière.
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Climat sous haute tension
- En 2024, la violence a continué de secouer le Cachemire, alors que New Delhi renforçait ses efforts pour asseoir son autorité sur la région. Les attaques ont visé de plus en plus fréquemment des voyageurs et des ouvriers venus d’Inde, symptôme d’un climat de tension et d’instabilité toujours plus marqué.
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Sanglante journée d’avril
- Le 22 avril 2025, des militants ont attaqué un groupe de touristes indiens au Cachemire, faisant 25 victimes indiennes et un mort népalais. Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier sur le sol indien depuis ceux de Mumbai en 2008.
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Soupçons réciproques
- Après l’attentat d’avril 2025, l’Inde a accusé le Pakistan d’abriter le groupe responsable de l’attaque et a arrêté deux ressortissants pakistanais soupçonnés d’y être impliqués. Le Pakistan a nié toute participation et a qualifié l’événement d’"opération sous faux drapeau", illustrant la défiance persistante entre les deux pays.
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Riposte immédiate
- Si aucun groupe n’a officiellement été désigné comme responsable de l’attaque de Pahalgam, une faction liée au Lashkar-e-Taiba, baptisée Kashmir Resistance, a revendiqué l’attentat en ligne. En réaction, les autorités ont détruit la maison du militant Aadil Thoker, affilié au LeT, dans le village de Guree, au sud du Cachemire.
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- À la suite de l’attentat, New Delhi a entamé une série de mesures visant à dégrader encore davantage des relations déjà fragiles, en suspendant notamment le traité des eaux de l’Indus. Le Pakistan a ensuite accusé l’Inde d’avoir soudainement relâché de l’eau dans la rivière Jhelum sans en avertir ses autorités.
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- En réponse à la suspension du traité des eaux de l’Indus par l’Inde, le Pakistan a rejeté la décision tout en lançant une mise en garde claire : toute tentative de modifier le cours du fleuve serait interprétée comme "un acte de guerre".
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- L’Inde a révoqué l’accord de libre circulation avec le Pakistan et fermé le poste-frontière d’Attari. En riposte, le Pakistan a fermé son espace aérien aux compagnies indiennes, mis fin à un programme de visas spéciaux pour les citoyens indiens et suspendu les échanges commerciaux entre les deux pays.
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- Depuis l’attentat, les forces indiennes et pakistanaises échangent des tirs quasi quotidiennement le long de la Ligne de contrôle. Les États-Unis et la Chine ont appelé les deux camps à désamorcer les tensions, Pékin allant jusqu’à réclamer une enquête indépendante sur les événements.
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- Dans le sillage de l’attentat d’avril, Islamabad et New Delhi ont échangé des menaces militaires. La marine indienne a procédé à des essais de missiles longue portée, marquant une nette intensification du bras de fer entre les deux puissances.
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- Le 28 avril 2025, le ministère pakistanais de la Défense a affirmé redouter une frappe militaire indienne "imminente" sur son territoire. En réaction, l’armée pakistanaise a commencé à mobiliser des renforts.
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- Dans un climat de tensions croissantes, l’Inde a durci sa politique sécuritaire au Cachemire. Après l’attentat de Pahalgam, les autorités ont arrêté plus de 1 500 Cachemiris et démoli les habitations de personnes soupçonnées de liens avec des groupes militants. Sources: (Council on Foreign Relations) (Associated Press) (Asia Society) (Al Jazeera) Découvrez aussi : Les armées privées : une histoire de pouvoir et de secrets
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Inde-Pakistan : une poudrière nucléaire sur fond de nationalisme et de revanche historique
Du Cachemire aux menaces militaires, retour sur un conflit enraciné dans l’histoire et ravivé par la politique contemporaine
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Depuis leur indépendance en 1947, l’Inde et le Pakistan vivent dans une tension quasi permanente, marquée par des divisions religieuses et politiques profondes. Tandis que le Pakistan a été créé comme un État refuge pour les musulmans du sous-continent, l’Inde a fait le choix du pluralisme, en adoptant un modèle laïque ouvert à toutes les confessions.
Les tensions se sont récemment ravivées après une attaque menée par des militants au Cachemire, dans la zone contrôlée par l’Inde. L’incident a déclenché des tirs croisés à la frontière et une nette détérioration des relations diplomatiques. Dans un contexte où les deux pays possèdent l’arme nucléaire, la crainte d’un embrasement régional refait surface.
Envie de comprendre l’histoire commune de ces deux voisins et ce qui continue de les diviser ? Parcourez cette galerie pour en savoir plus.
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