La Cour constitutionnelle de Corée du Sud a officiellement démis le président Yoon Suk Yeol de ses fonctions, finalisant ainsi sa destitution, quatre mois après avoir déclaré la loi martiale, ce qui a plongé le pays dans la tourmente politique. Cette décision met effectivement fin à la présidence de Yoon et déclenche une élection pour le remplacer.
La décision de la Cour condamne les actions de Yoon, en particulier son recours inconstitutionnel à la loi martiale en décembre dernier, qui a conduit au déploiement de troupes devant le Parlement et à l'expulsion forcée des législateurs.
Le juge en chef par intérim de la Cour, Moon Hyung-bae, a qualifié les actions de l'ancien président de "grave trahison de la confiance du peuple", citant le non-respect de la procédure régulière et la violation des droits législatifs. Le jugement a affirmé qu'il n'y avait pas de crise nationale justifiant la loi martiale, ce qui rend son décret à la fois illégal et injustifié.
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