La police et la marine portugaises ont intercepté un sous-marin transportant près de deux tonnes de cocaïne à environ 1 000 milles marins, soit 1 852 kilomètres, au large de Lisbonne. Le submersible se dirigeait vers la péninsule Ibérique lorsqu’il a été repéré dans le cadre d’une vaste opération internationale.
Les quatre hommes à bord, deux Équatoriens, un Colombien et un Vénézuélien, ont été arrêtés et placés en détention après avoir comparu devant un tribunal portugais le 4 novembre.
Cette saisie a été rendue possible grâce à la coopération entre le Portugal, le Royaume-Uni, la France et les États-Unis, sous la coordination du Centre d’analyse et d’opérations maritimes (MAOC). En raison de sa structure fragile et des mauvaises conditions météorologiques, le sous-marin n’a pas pu être remorqué jusqu’à la côte et a finalement coulé en mer.
En 2024, ces engins furtifs, fabriqués à la main, sont interceptés en nombre record dans l’Atlantique comme dans le Pacifique, sur des routes de plus en plus longues. Jadis limités aux trajets entre la Colombie et l’Amérique centrale, ces narco-sous-marins gagnent en vitesse, en autonomie et en ingéniosité. Ils s’imposent comme une nouvelle arme redoutable dans l’arsenal du narcotrafic mondial.
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